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Marion

Ce n'est pas un exercice facile que de parler de soi, mais je vais tout de même tenter l'expérience. Depuis mon enfance, j'ai toujours baigné dans les animaux et particulièrement dans les chevaux. Très tôt, mes parents m'ont inscrite au centre équestre où je suis restée jusqu'à mes 18 ans, acquérant ainsi mon Galop 7 et en ayant également participé à de nombreux concours en saut d'obstacle et concours complet. En parallèle, je montais également les chevaux de la maison puisque nous en avions 5, en endurance équestre. Cette discipline m'a donné un goût particulier à l'effort de longue durée, ce qui explique aujourd'hui ma passion pour les chiens de traîneau. 

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Je crois bien que j'ai toujours aimé les huskys, d'abord pour leur beauté, je dois bien l'avouer. Mais aussi le premier jour où j'ai découvert le traîneau: c'était incroyable, j'étais beaucoup plus jeune et il me reste quelques bribes d'images mais je me rappelle des chiens, excités comme des puces avant le départ, ils me faisaient même peur tellement ils étaient fous, et puis le départ... le calme, le silence, le frottement du traîneau sur la neige, le souffle des chiens, le métal des colliers qui clique... C'est une sensation qui ne s'explique pas vraiment, elle se ressent et elle se vit.

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Du coup, j'ai décidé de vivre cette passion et d'en apprendre le maximum possible. C'est ainsi que je me suis retrouvée Handler à deux reprises pour Norbert Ramseier, un musher suisse, sur la Grande Odyssée, avec Ishka dans le team la deuxième année. Cette dernière expérience m'a énormément appris notamment sur l'entraînement des chiens de course. J'ai adoré partir entraîner Ishka le soir dans les bois, à la fraîche et à la frontale, analyser l'état d'Ishka, ajuster les entraînements en fonction de sa forme, lui donner envie de tirer et lui permettre de courir à la Grande Odyssée dans les meilleures conditions possibles. J'étais fière de la voir partir sur les étapes de cette course mythique et revenir avec toujours cette même envie de courir.

Afin de parfaire mes connaissances dans le milieu, je suis partie travailler chez Jean Philippe Pontier en Norvège. Même si l'entente avec le personnage n'a vraiment pas été cordiale, j'ai adoré partir là bas, avoir encore une nouvelle vision sur les chiens de traîneau et surtout les courses de longue distance. Les conditions n'étaient pas des plus faciles, notamment lorsqu'il fallait faire les soins aux chiens par -25° mais quelle belle expérience. Elle m'a confortée dans l'idée de composer mon propre attelage et aujourd'hui j'en ai plus qu'envie ! C'est devenu trop fort. Alors en attendant, je me forme ainsi que mes chiens pour faire notre petite team d'attelage.

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